La Revue « Piano Forte » (Corée du sud)

Piano forte

De nos jours les jeunes artistes dans la vingtaine et la trentaine sont différents. Ils sont plus réalistes quant à la compréhension des concepts musicaux, ainsi qu’à leur motivation personnelle de poursuivre une carrière musicale. Autrement dit, ils possèdent leur propre philosophie. Tristan Lauber n’échappe pas à cette tendance.

La Corée fait partie de sa tournée asiatique. Y figurent aussi Singapour, Kuala Lumpur et Tokyo. Il a joué à Pusan le 21 janvier, à Kwangju le 23, dans la salle principale du centre culturel, ainsi qu’à la résidence de l’ambassade suisse à Séoul le 6 février.

« C’est ma mère qui ma initié à la musique classique. Elle en jouait tout le temps. Je me suis senti à l’aise devant la musique classique depuis mon enfance. Le piano me permet de m’exprimer pleinement. C’est un instrument èa grande envergure. Il est très orchestral. C’est le seul instrument qui me permet une expression complète de mes sentiments. »

D’origine suisse-viètnamienne, M. Lauber est né au Canada. Il obtint ses diplômes de l’université McGill et de l’université de Montréal. Il ne veut pas hâter le progrès de sa carrière. Il préfère se préparer de façon graduelle.

Il affectionne tout particulièrement le répertoire romantique. Il parle allemand et a penchant pour la musique et la culture allemande. Bien qu’il ait complété tous ses diplômes, il croit qu’un interprète ne doit jamais cesser d’apprendre. Le mot qui décrit le mieux la musique pour lui est le mot « puissance ». « La musique a une puissance plus grande que n’importe quel art. » dit -il, « elle atteint notre âme et exprime nos émotions de la façon la plus immédiate. »

Ayant grandi dans un foyer multiculturel, d’un père asiatique et d’une mère occidentale, il fut fasciné par le Bouddhisme. Étant un mélange de l’est et de l’ouest, il a pu bien assimiler l’harmonie du concept du yin et du yang. Cette origine personnelle unique a beaucoup contribué à son évolution musicale.